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Pare vada davvero tutto storto a Thomas Coville, impegnato a bordo di Sodeb'O nel tentativo di migliorare il record di Francis Joyon sul giro...

[singlepic=1147,250,170,,left] Vela e record – Oceano Pacifico – Pare vada davvero tutto storto a Thomas Coville, impegnato a bordo di Sodeb’O nel tentativo di migliorare il record di Francis Joyon sul giro del mondo in solitario. A bordo del suo maxi trimarano, lo skipper francese, da poco entrato in Pacifico, si è dovuto spingere molto a nord per evitare il centro di una bassa pressione particolarmente estesa, con venti superiori ai quaranta nodi e si trova ora attorno ai 48° di latitudine sud.

In ritardo di quasi duemila miglia rispetto a IDEC, che nell’attraversare l’Oceano Pacifico non è mai salito sopra i 53°, Coville non potrà spingersi a sud, quindi verso la rotta più breve, nemmeno dopo la fine della tempesta. Le immagini satellitari, infatti, evidenziano un notevole numero di iceberg alla deriva e, d’accordo con il proprio team di terra, il solitario transalpino ha deciso di non oltrepassare mai il quarantanovesimo parallelo.

Sodeb’O – Tentativo di record sul giro del mondo in solitario
Miglia percorse: 12965.6 nm
Miglia rimanenti: 11107.0 nm
Ritardo sul record di IDEC: +1970.4 nm

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Video courtesy Sodeb’O Voile.


PAR LA FACE NORD
[Sodeb’O Voile Press Release]
Le Grand Sud ne se laisse pas dompter comme ça, juste parce qu’on ose s’y aventurer. Là bas, le train des dépressions donne la cadence et les icebergs, comme des vigies, indiquent aux marins les limites à ne pas dépasser.

Celles dictées à l’heure actuelle au Maxi Trimaran sont claires. Il navigue par 48 degrés Sud et les cinquantièmes devront attendre. Pour l’instant, Thomas glisse sur la bordure Nord d’une dépression où le vent d’Ouest souffle autour de 35 nœuds. Plus on se rapproche de son centre et plus la tempête s’intensifie. Sodeb’O doit garder le bon équilibre et éviter de se faire piéger dans des conditions qui ne seraient plus maniables et donc pénalisantes pour la vitesse.

Même le coup de vent passé, le skipper ne pourra pas plonger au Sud en toute liberté. Un immense champs d’icebergs lui barre la route. Thomas a décidé avec ses routeurs d’éviter de descendre, dans les prochains jours, au-delà du 49ème parallèle.

Bien évidemment, la logique comptable veut que la route la plus courte soit la plus Sud. Il y a un an, Francis Joyon avait traversé un terrain miné le soir du réveillon de Noël, croisant quatre immenses morceaux de glace de plusieurs centaines de mètres.

IDEC naviguait alors par 56 degrés Sud mais comme le précise Thomas, « lorsque l’on sait, comme nous cette année, et que les satellites donnent des informations avec la position précise des icebergs, c’est même manquer de sens marin que de les ignorer et d’y aller en fermant les yeux. » Alors le choix s’impose de lui-même et même si le chrono en prend un coup, cela vaut mieux que de s’exposer ouvertement à de tels risques.

Cet après-midi, le vent va mollir puisque la dépression qui accompagne Sodeb’O depuis quelques jours s’échape dans l’Est. Une nouvelle zone de transition attend Thomas avant qu’il n’attrape une prochaine dépression, située actuellement sur la Nouvelle-zélande.

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