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Rallentato dall'alta pressione di Sant'Elena, che nel corso dei giorni passati ha creato non pochi problemi anche ai protagonisti della Vendée Globe, Thomas Coville...

[singlepic=987,250,170,,left]Vela e record – Oceano Atlantico – Rallentato dall’alta pressione di Sant’Elena, che nel corso dei giorni passati ha creato non pochi problemi anche ai protagonisti della Vendée Globe, Thomas Coville e il suo maxi trimarano Sodeb’O continuano ad inseguire il fantasma di Francis Joyon e di IDEC che, dopo quattordici giorni di mare, erano quasi cinquecento miglia più avanti. Un ritardo importante, quello accumulato dal navigatore francese, interamente dovuto alle particolari condizioni meteo incontrate dopo il passaggio dell’Equatore.

Confrontando le rotte seguite dai due multiscafi si scopre infatti che IDEC, una volta entrato nell’emisfero sud, aveva puntato verso il Sudafrica con una parabola perfetta, mentre Coville si è visto costretto a navigare per lungo tempo con la prua rivolta a 180°, perdendo così parecchio terreno. Superato il quarantesimo grado di latitudine sud, lo skipper transalpino ha potuto strambare e, sfruttando venti tesi da ovest nordovest, ha messo la prua verso est.

L’obiettivo di Coville, a questo punto, è piuttosto chiaro. I forti venti dell’Indiano prima e del Pacifico poi renderanno pressochè impossibile un tentativo di rimonta. Da quelle parti Joyon ha camminato come un treno, procedendo lungo una linea quasi retta. Lo skipper di Sodeb’O dovrà tentare di non perdere ulteriore terreno, in attesa del ritorno in Atlantico, dove, tra anticicloni, calme equatoriali e complessi sistemi meteorologici potrà tentare il tutto per tutto.

Ora che si trova ormai prossimo al profondo sud, Coville sa che le sue possibilità di rimonta di avere poco possibilità di rimonta

Sodeb’O – Tentativo di record sul giro del mondo in solitario
Miglia percorse: 5728.7 nm
Miglia rimanenti: 18360.5 nm
Ritardo sul record di IDEC: +509.6 nm

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Video courtesy Sodeb’O Voile.


AU PAYS DES DAMIERS
[singlepic=986,170,250,,left][Sodeb’O Voile Press Release] La pizza volante, comme l’appelle M’sieur Desjoyeaux dans ses mails à la terre*, poursuit son grand saut vers le Cap de Bonne Espérance. Toujours au-dessus du 40ème parallèle, Thomas Coville replongera ce soir dans le Sud, pour se positionner en avant d’une dépression qui l’emmènera jusque dans l’Océan Indien…

Du charbon à volonté
Le Maxi Trimaran n’a donc pas croisé à vue le monocoque Foncia de Michel Desjoyaux dont la remontée dans la flotte du Vendée Globe force l’admiration : « je regarde Mich’ revenir à fond sur les autres et cela m’aide aussi en quelque sorte. Rien est fini pour lui, au contraire, et je me dis que même si aujourd’hui j’ai du retard sur Francis, il me reste encore beaucoup de cartes à jouer, » confie le skipper de Sodeb’O qui entame son 14e jour de mer avec 555 milles avalés en 24 heures, à 23 nœuds de moyenne. « J’ai décidé de me donner à fond, tous les jours, et on fera les comptes à l’arrivée. »

« J’essai d’aller vite, tout le temps, c’est ce qui m’importe et cela demande déjà une énergie folle » ajoute-t-il, « cela m’est arrivé d’être couché dans la bannette, complètement crevé et de me relever pour aller faire trois tours de winch car je sentais que le bateau n’était pas au max… c’est une obsession évidemment mais au final, je sais que nous arrivons à marcher vite.”

Le chasseur de record court forcément après le temps d’un autre et porte avec lui cette pression de celui qui est déjà passé par-là, avec une autre météo, une autre trajectoire, une autre vitesse… « Il faut s’acharner, malgré la fatigue, l’énervement, dépasser les frustrations et prendre le plaisir au quotidien. On ne décide pas de la météo, mais on décide de la manière dont on aborde les choses et je pense avoir mûri de ce point de vue. »

Du plaisir aussi
« Franchement, quel bonheur de faire marcher ce bateau ! De le sentir glisser avec facilité et de passer du temps à le régler, » poursuit cet amoureux inconditionnel du multicoque. « Je ne suis pas encore très Sud mais il y a déjà beaucoup d’oiseaux. J’ai vu des albatros hier et je suis accompagné aujourd’hui d’une cinquantaine de damiers, ces petits oiseaux noirs et blancs typiques d’Afrique du Sud. »

Le Maxi Trimaran poursuit sa route plein Est, exploitant une veine de vent de Nord-Nord-Ouest entre le 39ème et le 40ème degré Sud. « Je vais empanner à nouveau ce soir et faire du Sud pendant une journée afin de me positionner en avant d’une dépression qui doit m’emmener au-delà de Bonne Espérance. » Thomas doublera le premier des trois grands caps en fin de semaine, poussé par ce système météo qui s’annonce assez musclé mais qu’il faudra exploiter le plus longtemps possible, peut-être même jusqu’aux portes de l’Océan Indien.

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