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Nonosatnte le speranze di record siano ormai tramontate, Thomas Coville prosegue nel suo giro del mondo in solitario a bordo di Sodeb'O. Lo skipper...

[singlepic=1189,250,170,,left]Vela e record – Oceano Pacifico – Nonostante le speranze di record siano ormai tramontate, Thomas Coville prosegue nel suo giro del mondo in solitario a bordo di Sodeb’O. Lo skipper francese, ormai giunto a metà del Pacifico, è spinto da ormai svariate ore da venti superiori ai trenta nodi, che gli hanno permesso di far segnare spunti prestazionali davvero importanti.

Nonostante ciò, il ritardo da IDEC aumenta. Francis Joyon, infatti, era stato ancor più veloce, grazie a una rotta molto più meridionale rispetto a quella seguita da Sodeb’O, rimasto sopra i 47° di latitudine sud per paura degli iceberg. Solo nei prossimi giorni Coville punterà verso sudest, per raggiungere i 55° gradi e doppiare Capo Horn, ultima svolta prima del ritorno a Brest.

Sodeb’O – Tentativo di record sul giro del mondo in solitario
Miglia percorse: 9556 nm
Miglia rimanenti: 14516.6 nm
Ritardo sul record di IDEC: +2109.9 nm

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DU SKY DE BOSSES LES YEUX BANDES
[Sodeb’O Voile Press Release] Voilà la vie de Thomas en ce moment. Dans la nuit noire, au beau milieu de l’océan Pacifique où il n’y a pas un chat, le skipper de Sodeb’O descend tout schuss des talus hauts de 4 à 5 mètres.

Propulsé depuis dimanche par un vent de Nord-Ouest de 32 à 35 nœuds, le Maxi Trimaran amasse les milles. A minuit heure française, il a bouclé une très belle journée avec 623 milles parcourus, de quoi remonter le moral des troupes!

Mais forcément, dans ces conditions, les nerfs sont à vif. Thomas barre beaucoup afin d’harmoniser les mouvements de son trimaran avec celui des vagues. Sous 3 ris trinquette hier, il est passé sous ORC, il y a quelques heures, une plus petite voile d’avant qui lui permet de mieux maîtriser la bête lorsqu’elle s’emballe dans les rafales.

De jour comme de nuit, il faut cavaler avec régularité, même si tout est noir devant les étraves. Il faut aussi manœuvrer, accepter de s’aventurer sur la plage avant et de se prendre ces paquets de mer qu’on ne voit pas arriver et vous trempent jusqu’aux os.

Pour les terriens, agglutinés dans les magasins en quête des derniers achats de Noël, ce quotidien du marin solitaire paraît bien loin. Totalement irréel. Un autre monde. Et pourtant, il est bien celui de Thomas depuis son départ de Brest fin novembre.

Puis le jour se lève sur le Pacifique, alors qu’il se couche chez nous. La mer en couleurs paraît peut-être moins grosse, moins mauvaise que celle de la nuit. Par 47° sud, Thomas ne souffre pas du froid. La température de l’eau ne descend pas en dessous des 12/13 degrés. Un point positif de ce détour par le nord imposé pour éviter les icebergs, repérés quelques kilomètres plus au sud.

C’est autour du 114° Est que le skipper de Sodeb’O pourra plonger à nouveau vers les cinquantièmes. Le prochain point de passage est le Cap Horn. Il est par 55 degrés sud, alors il va falloir descendre, se rapprocher du froid, de l’Antarctique, pour un dernier hommage aux Albatros avant de retrouver un océan Atlantique plus familier.

Bien avant cela, Thomas doit cravacher pour garder cette dépression le plus longtemps possible, avant qu’elle ne laisse sa place à une autre, puis à une autre, et ainsi de suite, ainsi va la vie des skieurs du grand sud.

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