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Puntuali, alle 14.02, gli 83 concorrenti iscritti alla Transat 6.50, regata oceanica riservata agli specialisti della classe Mini 6.50 che si sviluppa lungo il...

[singlepic id=4197 w=300 h=204 float=left]Transat 6.50 – Funchal – Puntuali, alle 14.02, gli 83 concorrenti iscritti alla Transat 6.50, regata oceanica riservata agli specialisti della classe Mini 6.50 che si sviluppa lungo il percorso La Charente-Maritime-Bahia, hanno lasciato Funchal, sede di arrivo della prima tappa, per far rotta verso il traguardo carioca, distante 3100 miglia. Il menu di questa seconda frazione è piuttosto ricoo e prevede la navigazione attraverso l’arcipelago delle Canarie, di Capo Verde, il superamento delle calme equatoriali e la ricerca dell’Aliseo una volta passati nell’emisfero sud.

Obiettivo dichiarato dei solitari era uscire indenni dalle delicate fasi di pre partenza: con 5740 chilometri da percorrere inutile rischiare sinistri che avrebbero potuto compromettere la partecipazione. Ecco spiegato il perchè di un avvio tirato si, ma non all’estremo. A doppiare la prima boa al comando è stato il prototipo di Francois Cuinet su Plan Jardin, seguito a ruota da Thomas Ruyant e Nicolas Boidevezi. Il migliore degli scafi di serie, invece, è risultato Hervé Aubry su Ville de Pornichet che ha avuto il suo da fare per arginare Roff TMN, del leader Francesco Lobato, e Mavie pour Mapei del nostro Riccardo Apolloni.

Tutti verso sud, quindi, con gli occhi ben fissi verso il meteo che, stando alle previsioni di Meteo Consult, promette un inizio di tappa piuttosto impegnativo.

Francia
TRANSAT 6.50, BON DEPART DE FUNCHAL A 14.02
[Transat 6.50 Press Release] A la minute près, soit à 14.02 (ndr, 15.02 heures françaises) très exactement, les 83 concurrents encore en course de La Charente-Maritime-Bahia Transat 6,50 se sont élancés ce samedi 3 octobre, devant la ville de Funchal (Madère-Portugal), pour la deuxième longue étape de 3100 milles en direction de Salvador de Bahia (Brésil), terme de cette édition 2009. Archipel des Canaries, archipel du Cap-Vert, Pot au Noir, alizés dans l’hémisphère Sud… Le menu est des plus copieux pour cette transatlantique en solitaire et sans assistance à bord de voiliers de 6,50 mètres.

Premiers à la bouée du Club Naval de Funchal

Un départ à l’heure dite avec comme configuration de voile, grand-voile un ris et solent. Le but du jeu: éviter les collisions et sortir le plus vite possible de ce champ de mines de 83 coques afin d’aborder “sereinement” les quelques 5740 km à parcourir… Aussi, ce sont François Cuinet sur Plan Jardin suivi de Thomas Ruyant (Faber France) et Nicolas Boidevezi (Défi GDE) en prototypes qui ont viré les premiers la bouée du Club Naval de Funchal et Hervé Aubry sur Ville de Pornichet suivi de Francisco Lobato (Roff TMN) et Ricardo Appoloni (Mavie pour Mapei) en bateau de série qui ont imposé leur rythme. Belles démonstrations! Mais la partie est loin d’être entamée car elle ne sera pas de tout repos… Météo Consult, partenaire de La Charente-Maritime-Bahia Transat 6,50, annoncent des conditions difficiles et casse-tête pour ces premières 48 heures! “Une dépression orageuse stagne près des Açores à 1000 hPa avant de se creuser légèrement en se décalant vers l’est. Elle étend son influence sur Madère dans un flux de sud-ouest instable. Plus à l’est, une dorsale est établie à 1020 hPa. Elle fait place en direction des côtes Africaines à un faible flux de nord-ouest. Dimanche, tous ces systèmes se décalent vers l’est. Le flux de sud-ouest modéré est toujours présent. Lundi, la dorsale s’installe sur les Canaries. Les vents de sud-ouest instables se maintiennent à l’ouest de ces îles”.

Une première nuit passionnante
En effet, le but du jeu est de rejoindre la hauteur des Canaries et d’attaquer la dorsale anticyclonique qui sépare le flux de sud/sud-ouest généré par une dépression placée sur les Açores et le fameux tapis roulant que sont les alizés de nord-est. Plus facile à dire qu’à faire… Et le premier à toucher la bascule des vents au nord-est – donc portant – prendra un coup de pied aux fesses qui lui permettra de creuser un trou sur ses poursuivants et d’aborder les autres problématiques météo (ndr, traversée de l’archipel du Cap-Vert, Pot au Noir…) avec une longueur d’avance… Pas anodin même si la course est loin d’être gagnée… Et tous le savent. Aussi, cette première nuit va être intéressante. Petit bord dans l’ouest à tirer avec un bord de prés “de sanglier” face au vent ? Ou bord fuyant plein est vers les côtes africaines en tentant d’aller jouer, ensuite, sous le vent des Canaries ? Chacun va y aller de sa tactique, la question la plus importante est d’identifier l’endroit le plus adéquate pour traverser la zone de transition et de vents faibles et le bon timing pour s’y présenter… Et si personne ne s’avançait ce matin sur les pontons, tactique de course oblige, les premiers pointages seront déterminants et répondront aux premières interrogations…

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