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Dopo oltre 12 settimane di cantiere a Lorient, il maxi trimarano Sodeb'O è pronto per tornare in acqua. L'imbarcazione utilizzata da Thomas Coville per...

[singlepic=878,300,204,,left]Sodeb’O – Lorient – Dopo oltre 12 settimane di cantiere a Lorient, il maxi trimarano Sodeb’O è pronto per tornare in acqua. L’imbarcazione utilizzata da Thomas Coville per tentare di migliorare il record sul giro del mondo tra la fine del 2008 e l’inizio del 2009 verrà varata mercoledì prossimo e sarà pronta per una nuova stagione ad altissimo livello.

Coville, ripresosi dalle fatiche del giro del mondo in solitario, ha seguito da vicino i lavori, coordinati da Thierry Briend, da tempo nominato comandante del multiscafo. Una volta in acqua, lo shore team spenderà un paio di giorni per completare le operazioni di armamento prima di fare rientro a Les Sables d’Olonne, dove è previsto un meeting tecnico tra tutti i componenti del team.

“Rimane ancora da rifinire qualche piccolo lavoretto, ma il grosso è tutto fatto – ha spiegato Briend – Quando la barca è rientrata dal giro del mondo abbiamo dedicato la nostra attenzione a valutarne la tenuta strutturale, quindi ci siamo concentrati sui lavori di ottimizzazione che Thomas aveva segnato nella sua lista. E’ stato un bel via vai di tecnici. In tutto, attorno alla barca si sono alternati circa quindici persone.”


SODEB’O, FIN DE CHANTIER
[Sodeb’O Voile Press Release] En chantier depuis onze semaines à Lorient, le Maxi Trimaran Sodeb’O sera remis à l’eau mercredi prochain. Le ballet des techniciens est rodé. Même si la «dead line» approche, chacun connaît sa mission et s’affère en toute sérénité.

Thomas est perché à l’avant du trimaran à plusieurs mètres au-dessus du sol. Il vient d’arriver au chantier et fait le tour du bateau. Le skipper fait le point avec les uns et les autres, puis s’attarde avec Thierry Briend, Boat Cap’tain de Sodeb’O et pilote de l’équipe technique. «La grue est confirmée pour mercredi prochain à 14.30» nous informe Thierry. «Nous mâterons le bateau dans la foulée et ensuite, nous avons deux jours de montage avant de partir aux Sables d’Olonne.» Les Sables d’Olonne, où le trimaran a rendez-vous avec des collaborateurs de Sodeb’O le week-end prochain.

«Il reste un peu de peinture, quelques points à régler ça et là, mais nous arrivons tranquillement à la fin de ce chantier,» poursuit Titi. «Nous nous sommes surtout attardés sur des détails, pas forcément visibles comme ça, mais essentiels dans l’évolution de Sodeb’O. Comme le bateau est rentré du tour du monde en bon état et qu’il nous a prouvé qu’il était fiable nous avons justement pu prendre le temps de la réflexion afin de l’optimiser en vue de ses prochains défis.» Experts en composite, en mécanique, électriciens, électroniciens, peintres, voiliers, architectes, au total, c’est une quinzaine de personnes qui s’est relayée au chevet de Sodeb’O pendant ces deux mois et demi.

Les Géo Trouvetou de la marine
Thomas est d’excellente humeur. Malgré «des journées trop courtes en ce moment pour tout faire», le skipper garde toujours cette même curiosité et ce même enthousiasme pour l’optimisation technique de ces grands multicoques. «Il y a des dossiers, comme par exemple les pilotes automatiques, où la réflexion ne s’arrête jamais. La semaine prochaine, nous allons tester encore de nouvelles solutions qui sont issues de notre imagination, bien évidemment guidée par l’expérience et le travail des ingénieurs,» explique le Trinitain avant d’ajouter : «Le plan de voilure a aussi été modifié afin de combler un petit «moins» du bateau observé pendant le tour du monde dans une certaine configuration très précise. L’énergie à bord aussi est un sujet sans fin. Tout comme la chasse au poids et à la fiabilité que l’on impose à l’ensemble de l’accastillage. Et enfin, sur la partie télécommunication, nous avons fait un bon en avant avec l’installation d’une nouvelle antenne appelée Began qui permet d’augmenter le débit de connexion, très utile pour la météo, la communication avec la terre, l’envoi de vidéos et là encore, c’est un sujet récurrent puisque la technologie est en progrès permanent.»

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