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Solo 300 miglia (su 1270 della prima tappa) mancano a Giovanni Soldini e Karine Fauconnier per tagliare il traguardo davanti al porto di Horta,...

[singlepic id=3312 w=300 h=204 float=left]Les Sables-Horta-Les Sables – Les Sables d’Olonne – Solo 300 miglia (su 1270 della prima tappa) mancano a Giovanni Soldini e Karine Fauconnier per tagliare il traguardo davanti al porto di Horta, la cittadina portoghese sull’isola di Faial, la più occidentale delle Azzorre.

Nella Les Sables-Horta-Les Sables, la regata in doppio dalla Francia alle Azzorre e ritorno, il duo italo-francese a bordo di Telecom Italia continua a dominare sulla flotta dei Class 40, mantenendo la prima posizione dal secondo giorno di regata.

Al rilevamento delle 14.00 Telecom Italia ha aumentato il vantaggio sui suoi inseguitori: i belgi di Zed 4 (Gérald Bibot e Didier Le Vour’ch) sono distanti 41 miglia dalla barca italiana, seguiti dai francesi di CG Mer (Wilfrid Clerton e Loïc Lehelley) e dagli australiani di Palanad II (Nicholas Brennan e Oliver Bond) entrambi a 43 miglia di distanza.

Soldini spiega così le prossime scelte tattiche di avvicinamento alle Azzorre: “Stiamo navigando con vento da sud, sui 15 nodi in aumento. Il barometro è in discesa perché stiamo entrando in una zona di bassa pressione. Questa notte, intorno alle 3 del mattino, ci attendiamo il passaggio di un fronte freddo con il vento che girerà a sudovest, poi a nord, poi a nordovest. A quel punto potremo virare e navigare di bolina larga con rotta diretta sulle Azzorre. Nel frattempo dobbiamo raggiungere un buon compromesso tra stringere il vento avvicinandosi al traguardo o allargare e andare più veloci”.

L’arrivo a Horta di Soldini e Fauconnier è previsto domani, 11 luglio, in tarda serata.

La partenza della seconda tappa della regata, da Horta a Les Sables d’Olonne, è in programma per il 15 luglio.

Francia
LES SABLES-HORTA-LES SABLES, BALEINES SOUS GENOIS

[Les Sables-Horta Press Releas
] Comme dans un champ de mines: la majeure partie des concurrents de Les Sables–Horta–Les Sables a fait la rencontre impromptue de nombreux cétacés… Baleines, cachalots et autres globicéphales semblent peupler l’Atlantique nord à la latitude des Açores. La course continue néanmoins malgré la parenthèse qu’implique forcément le spectacle fascinant de ces monstres marins batifolant parfois à quelques mètres a peine des carènes des Class 40. Côté course, Telecom Italia maintient l’écart, mais les concurrents positionnés un peu plus au nord attendent beaucoup de la bascule au nord-ouest à venir. La bataille pour la deuxième place fait rage.

Le port de Horta se prépare doucement à accueillir les navigateurs de Les Sables-Horta–Les Sables. Escale obligatoire des navigateurs transocéaniques, la marina semble ne pas laisser de prise au temps. Les mêmes navigateurs aux yeux délavés et aux tee-shirts douteux arpentent les quais décorés des fresques murales laissés comme témoignages d’escale. Seul l’ordinateur portable a remplacé le carnet de notes défraichi et le courrier que l’on allait quêter chez Peter Café Sport, haut lieu emblématique de la halte açorienne. Les billets à l’encre bleue ont laissé la place aux claviers, la magie de la blu et les messages, via Saint-Lys Radio, ont été relayés par les blogs des navigateurs. Décidément, la nostalgie pèse de peu de poids face aux nouvelles contraintes de confort comme de sécurité des navigateurs au large. Et pourtant la magie continue d’opérer… Horta reste une escale hors du commun pour la communauté des gens de mer.

A une trentaine d’heures de l’arrivée
A peine plus de 300 milles à parcourir pour le tandem de tête, Giovanni Soldini et Karine Fauconnier, qui mène toujours bon train à plus de 9 nœuds de moyenne. Le couple franco-italien est attendu maintenant dans la nuit de samedi à dimanche. Derrière la bataille fait rage: ils sont actuellement quatre concurrents à se tenir en moins de trois milles pour la place de dauphin de Sa Majesté Giovanni. En tête de ce groupe de furieux, Didier Le Vourc’h et Gérald Bibot (Zed 4) résistent aux assauts de CG Mer (Wilfrid Clerton – Loïc Lehelley), Palanad II (Nicholas Brennan – Oliver Bond) et de Plan Les Enfants Changeront Le Monde (Denis Lazat – Rémi Aubrun). Entre les quatre, c’est une course de vitesse qui est engagée. Si pour l’heure Zed 4 tient bien la corde, son décalage, un peu au sud des trois autres, pourrait lui coûter cher lors de la bascule attendue des vents à l’ouest, puis au nord-ouest. Cette bascule devrait être d’ailleurs le dernier juge de paix tactique avant les Açores. Ensuite, il suffira d’ouvrir les écoutes pour filer vers la ligne d’arrivée devant le port de Horta.

Derrière les cinq premiers, le groupe de chasse est mené par le surprenant Destination Calais de Pierre-Yves Chatelain et Lionel Régnier. Sur le plus vieux bateau de la flotte, les deux navigateurs qui sont, depuis sa création, des piliers de la Class 40 ne se nourrissaient guère d’illusions au départ des Sables d’Olonne. Pourtant, ils campent aujourd’hui en sixième position au nez et à l’étrave de bateaux bien plus récents. Comme quoi, il ne suffit pas de savoir aller vite, il faut aussi aller au bon endroit. Requinqués par cette divine surprise, Pierre-Yves et Yo (comme le surnomment les habitués de la classe) risquent de donner du fil à retordre à bien des prétendants aux places d’honneur, ravis qu’ils sont de pouvoir jouer encore aux « tontons flingueurs ». L’escale d’Horta risque enfin d’être studieuse pour nombre de concurrents : à entendre les messages des navigateurs, la casse n’a pas épargné la flotte. Pour beaucoup, ce sont des avaries bénignes mais qui vont demander quelques heures de voilerie ou de stratification… Le temps perdu ne se rattrape guère.

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